Vous vous êtes surement déjà posé cette question.

Vis‑à‑vis des risques de chute de hauteur, la réglementation française impose aux Maîtres d’Ouvrage de favoriser les protections collectives par rapport aux protections individuelles.

Or les lignes de vie constituent des protections individuelles.

Ainsi les lignes de vie ne peuvent s’envisager que lorsque la mise en place de dispositifs tels que des garde‑corps ne sont pas possibles.

➡ La mise en place de garde‑corps n’est pas envisageable en couverture en pente, puisque dans l’immense majorité des cas il n’y a pas d’acrotère et que les garde‑corps ne se fixent pas à travers les éléments de couverture sur les charpentes.

➡ En étanchéité de toiture, les garde‑corps sont normalement fixés dans les acrotères, et plus rarement en partie courante (sur béton ou panneaux CLT).

L’incompatibilité pourrait donc provenir de la nature des acrotères (fixation stable difficile dans les éléments creux par exemple) ou d’un état de dégradation important.

En cas d’impossibilité dans les acrotères, il faut fixer les garde‑corps en partie courante de toiture, mais cela n’est envisageable qu’en élément porteur béton ou panneaux structuraux bois (pas possible en tôles d’acier nervurées ou en panneaux bois minces).

Par ailleurs les garde‑corps doivent impérativement être fixés à la structure de la construction.

La fixation des organes de sécurité dans les éléments de couverture et d’étanchéité (bacs métalliques, voliges, liteaux) ou à travers les revêtements d’étanchéité des toitures étanchées est à proscrire.